Après déjà une semaine de repos, je suis maintenant prête à partager mon expérience de travail lors de ma grossesse. J'occupe présentement un emploi dans une boutique, et ce, jusqu'à la fin de mes études. Mon emploi est relativement exigeant sur l'aspect physique puisque nous devons être debout, huit heures durant. Nous réceptionnons des collections presque tous les mois que nous devons déballer et ensuite placer de manière stratégique dans le magasin. Je m'occupe aussi, grâce à mon poste, de la gestion du magasin. Les premiers mois de ma grossesse ainsi que les derniers ont été difficiles pour moi. J'ai eu quelques problèmes au début puisque ma glande thyroïde n'était pas dans son état normal ce qui a occasionné énormément de fatigue. Évidemment, cela s'en est ressenti au travail. En fin de grossesse, comme nos capacités deviennent limitées dû au poids et à l'espace physique que nous prenons, nous constatons rapidement l'impact du travail sur notre grossesse.
J'ai toujours voulu bien faire mon travail et c'est pour cela que je me dévouais à tout moment. Je suis une personne perfectionniste et je crois que je m'empêchais de voir qu'au final, j'avais atteint beaucoup plus que ma limite. Je dois vous avouer que j'ai trouvé les dernières semaines difficiles. Malgré mon côté hyperactif, je voyais qu'il fallait que cela arrête! Lorsque nous sommes rendu à avoir de la difficulté à marcher, à avoir des douleurs au dos et aux jambes ainsi que de n'être plus capable de se lever le matin, cela signifie que nous avons atteint notre limite! Sachez qu'au Québec, et j'imagine qu'un tel programme existe ailleurs, il y a un programme offert par la CSST (Commission de la santé et de la sécurité au travail) qui s'appelle Travailler en sécurité pour une grossesse sans danger. Ce programme vous offre des droits qui doivent être respectés par votre employeur. Selon l'emploi, il y a aussi la possibilité d'obtenir un retrait préventif. Comment cela fonctionne? En début de grossesse, votre médecin doit vous faire remplir une demande de la CSST. Une fois le formulaire envoyé, un agent communique avec vous afin d'établir les différentes tâches que vous accomplissez dans votre emploi et ainsi d'évaluer le risque que comporte cet emploi. Pour certaines, le retrait préventif sera accordé, et ce, à un pourcentage de votre salaire hebdomadaire. Pour d'autres, tel était mon cas, il y aura une affectation à des tâches différentes selon la période de grossesse. Si l'employeur refuse de vous affecter aux tâches proposées par la CSST, la commission de la santé et de la sécurité au travail vous retire de votre milieu de travail et vous obtenez un retrait préventif. Ce programme permet aux femmes enceintes de travailler dans des conditions permettant le bon développement de l'enfant à naître. Pour ma part, à partir de 24 semaines de grossesse, je ne pouvais plus monter sur une échelle, je ne pouvais plus lever des charges lourdes et j'avais une période de quatre heures de travail que je devais effectuer assisse. Il est vrai qu'il a été difficile pour moi de toujours suivre à la lettre les recommandations de la CSST puisque l'achalandage en boutique ne me le permettait pas. Mais sachez qu'il est important de faire respecter vos droits. Ce programme est là pour nous aider et au final c'est de notre santé et de celle de notre enfant qui sont en jeu.
J'ai toujours voulu bien faire mon travail et c'est pour cela que je me dévouais à tout moment. Je suis une personne perfectionniste et je crois que je m'empêchais de voir qu'au final, j'avais atteint beaucoup plus que ma limite. Je dois vous avouer que j'ai trouvé les dernières semaines difficiles. Malgré mon côté hyperactif, je voyais qu'il fallait que cela arrête! Lorsque nous sommes rendu à avoir de la difficulté à marcher, à avoir des douleurs au dos et aux jambes ainsi que de n'être plus capable de se lever le matin, cela signifie que nous avons atteint notre limite! Sachez qu'au Québec, et j'imagine qu'un tel programme existe ailleurs, il y a un programme offert par la CSST (Commission de la santé et de la sécurité au travail) qui s'appelle Travailler en sécurité pour une grossesse sans danger. Ce programme vous offre des droits qui doivent être respectés par votre employeur. Selon l'emploi, il y a aussi la possibilité d'obtenir un retrait préventif. Comment cela fonctionne? En début de grossesse, votre médecin doit vous faire remplir une demande de la CSST. Une fois le formulaire envoyé, un agent communique avec vous afin d'établir les différentes tâches que vous accomplissez dans votre emploi et ainsi d'évaluer le risque que comporte cet emploi. Pour certaines, le retrait préventif sera accordé, et ce, à un pourcentage de votre salaire hebdomadaire. Pour d'autres, tel était mon cas, il y aura une affectation à des tâches différentes selon la période de grossesse. Si l'employeur refuse de vous affecter aux tâches proposées par la CSST, la commission de la santé et de la sécurité au travail vous retire de votre milieu de travail et vous obtenez un retrait préventif. Ce programme permet aux femmes enceintes de travailler dans des conditions permettant le bon développement de l'enfant à naître. Pour ma part, à partir de 24 semaines de grossesse, je ne pouvais plus monter sur une échelle, je ne pouvais plus lever des charges lourdes et j'avais une période de quatre heures de travail que je devais effectuer assisse. Il est vrai qu'il a été difficile pour moi de toujours suivre à la lettre les recommandations de la CSST puisque l'achalandage en boutique ne me le permettait pas. Mais sachez qu'il est important de faire respecter vos droits. Ce programme est là pour nous aider et au final c'est de notre santé et de celle de notre enfant qui sont en jeu.
Message du jour: Ne négligez pas les signes de vos limites puisque les excès de ces limites resteront à jamais gravés en vous . Une limite atteint ne permet que très rarement de l'atteindre à nouveau.
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